Le Midrash paulinien
L’Atelier du Midrash
Vous avez toujours souhaité surprendre le midrash en train de s’élaborer, comme on voit un peintre faire son tableau ? Un passage des Actes va nous fournir l’occasion de satisfaire votre curiosité. Dans l’article Midrash et Peinture, nous analysions une chute de cheval de Paul.
Midrash et peinture
Sur un site consacré à Paul, on peut lire cette phrase: Il est peu probable – malgré l’iconographie persistante de la chute de cheval ! – que Paul n’empruntât jamais un cheval : c’était une bête coûteuse demandant un entretien complexe et dont l’apôtre n’aurait su que faire lors de ses séjours prolongés dans les villes qu’il visitait.
Visiter Athènes
Un lecteur nous a posé la question suivante: « Si Paul n’a jamais existé, comme vous le prétendez, comment est-il possible qu’il ait pu visiter Athènes (Actes 17)? ». J’aimerais d’abord indiquer à notre interlocuteur que sa question ne nous pose pas de difficultés: Paul a très bien pu se rendre à Athènes en bateau ou même à cheval.
Jeux de mots à Malte
Récemment, en consultant une traduction anglaise d’un texte midrashique, j’ai observé qu’après l’index, le sommaire, bref tout l’appareil critique habituel, l’ouvrage fournissait un outil qu’on n’a pas coutume de trouver: un index des jeux de mots contenus dans le texte hébraïque. Et cet index n’était pas mince: environ 300 entrées pour un texte de 400 pages, ce qui est beaucoup.
Introduction au midrash paulinien
On a célébré récemment l’année Paul. Cette année se situe à cheval sur 2008 et 2009 car Paul serait né en 8 ou 9. On ne sait pas très bien. Proposer notre modeste contribution à cet événement alors que l’hypothèse midrashique nous conduit à postuler l’inexistence de l’intéressé est une situation … originale. Mais pas moyen de faire autrement. En dehors du Nouveau Testament en effet, pas de traces de Paul.
Folie, sagesse et scandale.
Il ne s’agit pas ici d’expliquer le passage de 1 Corinthiens. Un tel projet serait d’ailleurs téméraire étant donné la complexité de la théologie paulinienne, qui est, au dire des experts, d’une grande profondeur. On peut cependant faire remarquer ceci: si on suppose que ce texte est une traduction de l’hébreu alors ce passage serait construit autour de quelques assonances alternées.
Régime crétois
Nous avons tenté d’expliquer récemment le navrant passage de la Lettre à Tite relatif aux crétois. Nous revenons sur cette Lettre en nous posant deux questions. Pourquoi Tite doit-il rester en Crête ? Et pourquoi dans cette Lettre à Tite le vocabulaire de la polémique est-il si viril ?
Orfèvres en révolte
S’il est un passage des Actes dont l’historicité ne fait aucun doute, c’est bien ceui de la révolte des artisans d’Ephèse lors du passage de Paul dans cette ville (Actes 19). Personne n’aurait l’idée saugrenue d’aller remettre en question la réalité historique de ce récit. Et d’ailleurs personne ne le fait. Pourquoi Paul irait-il inventer une telle histoire, sans aucun enjeu doctrinal, théologique ou polémique?
Journal de bord
Que penseriez-vous d’un récit dans lequel le héros serait « transporté dans une ville nommée Transe-Port » ou bien encore qui serait un marin dont le fruit préféré serait l’abri côtier ? – Qu’il s’agit d’un texte pour le moins construit et non d’un récit spontané rapportant des faits historiques. Les deux derniers chapitres des Actes sont pourtant considérés comme un exemple même d’Histoire.
Jonas, encore
Le midrash nommé Pirqé de Rabbi Eliézer nous a gardé des élaborations originales sur Jonas. Curieusement, ces élaborations sont présentées à l’occasion du commentaire sur le 5e jour de la création et interrompent en quelque sorte le commentaire sur cette création. Qu’est-ce que Jonas a donc de si important pour s’immiscer ainsi au milieu de la création du monde?