Lecture midrashique des Evangiles
De l’avantage de laisser vieillir le vin
Les Noces de Cana sont une péricope difficile qui résiste semble-t-il à l’interprétation. Les sources patristiques ne nous sont pas ici d’un grand secours. Par exemple Augustin compare le miracle de l’eau changé en vin à celui que Dieu fait tous les jours. Dieu en effet donne la pluie et celle-ci fait pousser la vigne. On n’y avait pas pensé.
Virginité, noirceur et arrogance
On a beaucoup parlé, du temps de Jean Paul II, de la Vierge noire de Częstochowa. Les Vierges noires sont des représentations étonnantes de la Vierge Marie qui tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. La plupart d’entre elles se rencontrent dans le bassin méditerranéen avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180 sur les 400 à 500 vierges noires.
Une Tour et deux Rois
La Parabole double du Constructeur de Tour et des Deux Rois est une parabole doublement orpheline. Orpheline d’abord car seul Luc a pensé à nous la rapporter. Matthieu, Marc et Jean n’ont pas jugé utile de mentionner ce fragment supposé pourtant inspiré. Une erreur de distraction sans doute.
Talents cachés
Dans les Evangiles, il est assez fréquent qu’un serviteur se fasse éjecter avec perte et fracas, mais qu’un serviteur se fasse rabrouer pour ne pas avoir trafiqué ou spéculé en banque, voilà qui prend toute sa saveur dans la conjoncture actuelle marquée comme on sait par la bonne réputation des banques au sein des populations occidentales (en dehors de la Suisse).
Un messie nommé Perse
Le récit d’Emmaüs, dont seul Luc fait état, ne semble présenter aucune trace d’une quelconque élaboration midrashique. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, nous allons voir que ce passage traite essentiellement de la Perse.