Hadith et tradition musulmane
Moïse et Elie
Les Evangiles font se rencontrer Elie et Moïse. Ils organisent une sorte de sommet entre Elie, Moïse et Jésus: Et voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui (Jésus) (Mt 17,3). Le Coran reprend cette opération.
Vigne vierge
Le Coran traite à de nombreuses reprises du Paradis, qu’il nomme le Jardin (sauf en 18, 107 où l’on a firdous, peut-être un calque de l’hébreu tardif pardés). En ce sens il s’inscrit dans la tradition Judéo-chrétienne. En hébreu gan ‘eden, c’est le Jardin d’Eden qui devient le réceptacle des Justes à leur trépas.
La vie des bêtes
Si la sourate 18 est, selon notre hypothèse, une sorte d’Epître aux Hébreux, un argumentaire qui explique pourquoi l’Islam est désormais héritier de la Prophétie, il faut qu’elle bénéficie d’une cohérence rhétorique dans toutes ses composantes.
L’Epître aux Hébreux
On sait que le Coran entretient un rapport particulier avec la mémoire ou la remémoration (dhikr). La racine dhāl kāf rā (ذ ك ر) intervient près de 300 fois dans le Coran et introduit souvent la mention des grands personnages de la Bible. La Sourate 19 mentionne plusieurs personnages aussi bien juifs que chrétiens.